Spicy´s Gewürzmuseum

Am Sandtorkai 34, 20457 Hamburg, DE

Je m'appelle Viola Vierk et je vous souhaite la bienvenue ici, au musée des épices.
J'ai fait mes études dans le commerce des épices et j'ai travaillé pendant de nombreuses années dans le commerce international. Cela fait maintenant 28 ans que je gère le musée des épices dans la belle Speicherstadt « La Cité des Entrepôts » de Hambourg.
J'aimerais vous inviter à faire un petit tour du monde des sens.

C'est ici, dans l'entrée, que se trouve notre petite boutique d'épices raffinée dans laquelle nous proposons, entre autres, nos épices et mélanges maison.

Commencez la visite sur la gauche et laissez-vous emporter par le parfum de notre collection unique dans le monde des herbes culinaires locales et des épices exotiques.
L'exposition contient une cinquantaine d'épices dans des sacs et sur des assiettes, qui peuvent toutes être touchées et senties.

N'hésitez pas à plonger la main dans les sacs, à en frotter une petite quantité entre vos doigts et à la sentir, car c'est la seule façon de libérer les huiles essentielles.
Plus de 1.000 pièces d'exposition datant des cinq derniers siècles, telles que d'anciennes machines à tamiser, à doser et à mélanger, des pilonneuses et un laminoir, des chariots de transport et des récipients originaux, racontent l'histoire des épices, de la culture au produit fini.

Dans la partie centrale du musée, vous trouverez des textes et des expositions sur le thème de la guérison par les épices, les épices d'amour et des informations sur l'épice préférée des Allemands, le poivre.

Ne manquez surtout pas notre station de dégustation !
Vous la trouverez juste après l'entrée, sur le côté droit ! Plus de 60 boîtes d'épices les plus diverses sont à votre disposition pour que vous puissiez les goûter. Saupoudrez-en un peu sur vos mains et savourez les différentes saveurs.

Si vous avez des questions, nous sommes à votre disposition pour vous conseiller et vous aider.

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Vitrine des piments

Saviez-vous que le piquant des piments est mesuré en unités dites de Scoville ?
Il s'agit d'une méthode très simple, inventée par Wilbur Scoville il y a plus de 100 ans, et qui est encore utilisée aujourd'hui pour déterminer le piquant des différentes variétés de piments.

Les piments sont remplis d'alcaloïdes, de capsaïcine, qui stimule le métabolisme, et de vitamine C, qui est bonne pour la santé. Le corps réagit d'abord aux saveurs piquantes par une sensation de douleur, mais ensuite par la libération d'endorphines, c'est-à-dire d'opiacés de bonheur produits par le corps. On dit donc que manger des piments rend heureux ! Mais attention : le piquant du chili n'est pas «l'affaire de tous» et le corps doit être initié lentement et continuellement au piquant.

En outre, le piment est considéré comme un stimulant, car la consommation de piments fait circuler le sang et peut aider à se mettre en route le matin.
Si vous n'aimez pas trop le piquant le matin, vous opterez peut-être plutôt pour un gel douche stimulant au gingembre pour vous mettre en train.

Voici quelque chose d'autre du coin des sourires d'Aphrodisia :
Piment : il est généralement considéré comme aphrodisiaque, surtout le rouge qui enflamme la bouche et ouvre l'appétit. Le piment est considéré comme un aliment «chaud» qui stimule l'instinct sexuel.
Les Anglais disent : «Chili is good for your Willie... !»

En Calabre, les piments forts sont appelés en clin d'œil «Viagra dei poveri» - la pilule bleue pour les pauvres. Là-bas, il existe aussi un vin rouge au piment appelé «Vinagra» !

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Safran

Pendant longtemps, le safran était réservé aux personnes aisées et puissantes. On dit qu'au Moyen Âge, une livre de safran équivalait à peu près à l'équivalent d'un cheval magnifique, ce qui a valu au safran le nom d'«or rouge».

Il n'était pas seulement l'épice des rois, mais aussi celle des dieux. Les Romains pensaient que le rosier safran ne pouvait pousser que là où Jupiter et Junon s'aimaient et où la semence de Jupiter mouillait la terre.

Aujourd'hui, le safran est toujours l'épice la plus chère au monde. Cependant, si on le considère par rapport à la quantité utilisée, il n'est pas plus cher que n'importe quelle autre épice au monde !

Il est recommandé d'utiliser 3 à 5 filaments par application. Étant donné que le safran est censé avoir des propriétés améliorant l'humeur, on peut volontiers en consommer quelques filaments ici et là, peut-être dans un verre de thé, pendant la saison sombre et maussade.

En Allemagne, tout le monde connaît la chanson du gateau:
"Backe, backe Kuchen.… Safran macht den Kuchen gehl" ! « Le safran fait le gateau jaune ou ascendant ». Seule sa signification du mot « gehl » fait souvent l'objet de débats. En fait, la chanson ne parle pas des propriétés colorantes du safran, mais de sa force motrice, comme dans l'utilisation de la poudre à lever.
Les fabricants modernes de levure chimique ajoutent donc volontiers un peu de safran à la poudre à lever. Comme le safran colore joliment en jaune, la coloration est offerte gratuitement.

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Cannelle

Le terme cannelle concerne l'épice et non l'arbre. La cannelle est extraite de deux espèces d'arbres, à savoir le cassia et le canehl (le cassia est cultivé au Vietnam, Chine, en Indonésie et au Japon, tandis que le canehl est cultivé en Inde, à Madagascar et au Sri Lanka, qui s'appelait Ceylon jusqu'en 1972.

La cassia et le canehl sont les écorces intérieures du cannelier, alors de l'arbre. L'écorce des arbres est pelée tous les six ans. Bien que l'écorce interne de l'arbre soit pelée, l'arbre reste en vie et repousse toujours, comme le liège.

La fine cannelle du Ceylon (le canehl) est très saine et est même autorisée en Allemagne en tant que remède officiel, car elle est utilisée comme remède naturel contre le diabète de type 2. De plus, cette cannelle est très bonne pour l'estomac.

Elle a un effet stimulant sur l'humeur et favorise fortement la circulation sanguine.

Certaines personnes considèrent la cannelle comme une épice de Noël, ce qui est bien sûr partiellement vrai, car elle est particulièrement utilisée pour la confection de biscuits. Mais si nous pensons au riz au lait, à la glace à la cannelle, aux céréales, au porridge, aux crêpes et aux galettes, nous constaterons que nous aimons son goût à la fois sucré et légèrement âpre tout au long de l'année.

Les bourgeons fleurs de cannelle sont également appelées clous de girofle, car elles ressemblent aux clous de girofle et en ont un peu le goût.
Les bourgeons fleurs de cannelle sont issues du cassia-cannelier. Leur goût est très varié. Bien qu'il s'agisse d'une épice unique, elles ont le goût d'un mélange de cannelle, de clous de girofle, d'écorces d'orange et de poivre noir. Leur parfum rappelle l'encens, le tabac et la vanille.

Les bourgeons fleurs de cannelle fraîchement moulues ont des notes sucrées, mais aussi des composants âpres, ce qui les rend si intéressantes pour la cuisine fine.

Ils accompagnent aussi bien les desserts que presque tous les plats de viande et s'harmonisent bien avec une multitude de légumes dans les plats de riz orientaux.

Si vous voulez économiser du sucre, essayez ce qui suit : Remplacez votre sucre à la cannelle par des bourgeons fleurs de cannelle moulues, par exemple dans le riz au lait, le porridge, les céréales, sur les crêpes, etc. Nous trouvons que la douceur des bourgeons de cannelle est suffisante. Elles se marient également très bien avec les fruits, par exemple sur une pomme coupée en tranches. Cela permet d'économiser beaucoup de calories et d'apaiser le besoin de sucreries.

Conseil pour le moulin à épices : un mélange de différentes sortes de poivre avec un peu de bourgeons fleurs de cannelle donne une épice raffinée pour les salades de fruits exotiques.

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Vitrine de curiosités

Vous voici devant une vitrine dont vous vous demanderez certainement ce qu'elle contient : Qu'est-ce que c'est que ce bric-à-brac ? Vous avez raison ! On y trouve des bandes dessinées étrangères, des morceaux de serpent et d'autres petits reptiles, des douilles, un dentier partiel, des chaussures, des bols, des pièces de monnaie, des bijoux, un dino en plastique qui a déjà connu des jours meilleurs, et bien d'autres choses encore. Quel est donc le rapport entre ces objets et le commerce des épices ?

Il est facile de répondre à cette question : une grande partie des épices provient de pays plutôt pauvres et pas aussi industrialisés que l'Allemagne. Si l'on considère que le commerce des épices est le deuxième plus vieux métier du monde et qu'il est pratiqué depuis des millénaires, il n'est guère étonnant que l'un ou l'autre objet soit tombé par inadvertance dans les sacs d'épices et soit réapparu chez nous lors du nettoyage des épices, du moins dans le passé.

Et encore, c'était avant ! Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Il n'y a plus que très peu de grandes entreprises qui déterminent le marché des épices et qui influencent depuis un certain temps déjà les processus de traitement dans les pays d'origine des épices, soit en créant leurs propres entreprises sur place, soit en mettant au moins leur savoir-faire à disposition. Des trouvailles comme celle-ci appartiennent donc au passé pour les épices qui arrivent en Allemagne.

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La vanille, la reine des épices !

La vanille est une magnifique orchidée originaire du Mexique.
Aujourd'hui, la vanille Bourbon est principalement cultivée sur l'île la Réunion, qui s'appelait autrefois Île Bourbon et toujours est un protectorat français. Mais la plante est également présente à Madagascar et aux Comores.

Le terme vanille signifie petite gousse. La vanille fait partie de l'une des 18 000 orchidées. Lorsque sa fleur est pollinisée, il faut six à huit mois pour qu'un fruit vert de dix à 15 cm de long et de 5 à 15 mm de large se forme. Après la récolte, les gousses de vanille sont plongées dans l'eau chaude. Elles deviennent ainsi brunes et acquièrent leur goût et leur odeur typiques.
La vanille est une plante grimpante, c'est pourquoi les grands arbres sont de bons supports pour la plante de vanille et offrent en outre une bonne protection contre le soleil. La plante grimpante s'élève à une hauteur de dix à quinze mètres.

La vanille est utilisée pour fabriquer du chocolat, des glaces, des bonbons, des boissons, des aliments pour animaux, des médicaments, des parfums, du tabac et des matières plastiques.
À l'origine, la gousse de vanille a voyagé vers l'Europe avec la tomate, la pomme de terre, le poivron, le cacao et de nombreux autres aliments nouveaux dans les bagages des conquérants espagnols. Chez les Mayas et les Aztèques d'Amérique centrale, la vanille a toujours été considérée comme un élément indispensable de la cuisine et de la pharmacie.

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de ce que l'on appelle le "xocolatl" ? Il s'agit de la boisson préférée du dernier souverain aztèque, Moctezuma. Il s'agissait d'une sorte de chocolat à boire composé d'eau, de poudre de cacao, d'épices, d'un peu de miel et de beaucoup de vanille.
On dit que le bonhomme en buvait jusqu'à 50 tasses par jour !
En Europe, la vanille n'a fait sa percée que lorsqu'on a ajouté du sucre et du lait au chocolat à boire assaisonné de vanille.

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"Hamburger Pfeffersack"
Histoire de l'entreprise Julius Grossmann

L'approvisionnement en épices était coûteux et extrêmement risqué. Les prix très élevés qui en résultaient - pouvant aller jusqu'à la pesée en or - et les marges bénéficiaires possibles incitaient les commerçants courageux et les marins audacieux à faire de grandes affaires.

Personne ou presque ne parle de ceux qui échouèrent et perdirent la vie. En revanche, ceux qui ont réussi sont entrés dans l'histoire comme des explorateurs ou des « hommes au poivre » enviés.

Ces temps fabuleux sont révolus, tout comme la nostalgie qui leur est associée, le souvenir des bidons d'apparence exotique hissés des voiliers et des bateaux à vapeur pour être ensuite stockés dans des greniers à colombages odorants.
À l'époque, un marchand d'épices, appelé « sac de poivre », était quelqu'un (un vrai sac de poivre) qui payait volontairement ses impôts, il faut se l'imaginer.... ?

Les jaloux étaient à l'ordre du jour et « sac au poivre » était devenu un nom moqueur. Il fallait même prêter serment pour en devenir un. Le roi danois Christian IV les traitait avec envie de marchands de harengs et de dépeceurs d'ours !

A l'époque, quelques sacs de poivre étaient comme une caisse d'épargne : on les laissait traîner et il était certain que les prix augmenteraient....
Bien que les « sacs de poivre » alors les « Pfeffersäcke » de Hambourg se portaient naturellement bien, ils étaient loin d'être aussi riches que les Fugger et Welser du sud de l'Allemagne.
En 2002, le journal « Hamburger Abendblatt » titrait que « Pfeffersack » (« sac de poivre ») était un titre honorifique !

Plongez dans les jours passés, lorsque le commerce des épices promettait encore richesse et pouvoir et qu'un sac de poivre en guise de dot adoucissait la décision d'un homme de se marier... Découvrez l'histoire des épices et des "sacs de poivre" de Hambourg à travers l'histoire de l'entreprise de Julius Grossmann. Il, ou plutôt son entreprise, a fait dans les épices, comme on le disait si bien de 1853 à 1997. Avec des pièces d'exposition uniques du 19e siècle, dont un coffre en cuir artistique de 1903 - rempli de panneaux dorés à la feuille, qui témoignent de l'histoire de l'entreprise Grossmann, on revit l'époque.

Des « courants de prix » originaux et des documents commerciaux datant de 1853, rappellent l'époque brillante du commerce hambourgeois.

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Va donc là où le poivre pousse ! Mais où pousse-t-il donc ?

Nous nous trouvons ici dans le « coin du poivre ». Le poivre est toujours, et de loin, l'épice préférée des Allemands. On dit que chaque Allemand en consomme en moyenne environ une demi-livre par an.

Le poivre est probablement originaire des forêts de la côte sud-ouest de Malabar en Inde. Il a été découvert il y a environ 4 000 ans. Les régions de culture actuelles sont principalement l'Inde, l'Indonésie, le Vietnam et le Brésil.

Il est presque incroyable de voir ce que les anciens Indiens, en particulier, savaient de ses vertus curatives. Ces ingénieux bricoleurs de plantes ne savaient pas seulement beaucoup de choses sur sa propriété la plus importante, la propriété pharmacologique : à savoir l'effet anti-inflammatoire, antipyrétique et immunostimulant de son composant, la pipérine, qui est même utilisé depuis dans certains médicaments. Ils savaient également que le poivre noir pouvait être efficace contre les problèmes respiratoires, et tout particulièrement le poivre long.

Mais tous les poivres ne se valent pas. Nous avons rassemblé pour vous de nombreuses informations sur les différentes variétés et vous souhaitons beaucoup de plaisir à les étudier. Si l'envie vous prend de goûter à l'une ou l'autre variété de poivre, quelques variétés vous attendent dans notre station de dégustation.

Nous vous recommandons vivement le mélange de notre « poivre exclusif », un beau mélange de poivre composé de neuf à dix variétés différentes, fraîchement moulu, une véritable explosion de goût !

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Un ancien pilon pour les épices

Il s'agit ici de l'objet exposé préféré de la patronne du Musée, Madame Vierk, qu'elle a encore vu en utilisation lorsqu'elle travaillait dans le commerce des épices !

Il est difficile de croire que cette machine était en service au milieu d'une zone résidentielle de Hambourg-Eilbek jusqu'à la fermeture de l'entreprise en octobre 1998. Les propriétaires ne juraient que par leurs anciennes machines et ne voulaient à aucun prix les échanger contre de nouvelles.

Pendant plus de 25 ans, Monsieur Heinz Rostock a été propriétaire de l’entreprise « Lohnmühle Friedrich Heed », fondé en 1903 et donc l'un des plus anciens moulins à épices de Hambourg.
En regardant de plus près l'ancienne usine de pilage, on comprendra à quelles épreuves physiques les meuniers d'épices étaient soumis à l'époque et pourquoi ils avaient tous le dos courbé. Même vides, les récipients de broyage ne peuvent pas être soulevés, tant ils sont lourds.

Une machine imposante, dont nous n'avons malheureusement pu placer qu'un quart dans notre musée. Le broyeur permettait autrefois de moudre les épices à froid afin de préserver au maximum les huiles essentielles. Entraînés par une transmission, les pilons broyaient le produit dans les mortiers.
Ce pilon raconte véritablement une partie de l'histoire des épices.

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Noix de muscade & macis - la petite différence qui fait toute la différence !

Issues de la même plante, les deux épices de muscade ont pourtant un arôme légèrement différent. L'odeur de la noix de muscade est forte et épicée, son goût est chaud, légèrement brûlant et un peu amer. Le macis (aussi « fleur » de muscade, obtenue à partir du tégument de la noix) se distingue par une plus grande finesse et un goût plus noble.

Malheureusement, le macis n'est pas aussi connu que la noix chez nous en Allemagne, ce qui est bien dommage, car son goût est bien meilleur !

Les deux épices muscades sont volontiers utilisées avec les plats de viande, de poisson, de fromage, de riz, de patates douces et de légumes, la viande hachée, les plats aux œufs, les soufflés, les saucisses, les soupes, les ragoûts, les bouillons de viande, les jus de légumes, les purées de pommes de terre, les boulettes de semoule et les sauces.

Ces deux épices sont particulièrement appréciées pendant les périodes froides de l'année. Leurs composants, dont l'huile essentielle, ont un effet réchauffant et favorisent la digestion après des repas copieux. Le macis joue un rôle important dans la pâtisserie de Noël, notamment dans la bûche de Noël.

La noix de muscade est connue depuis des siècles comme remède et aurait fait ses preuves contre les troubles suivants : Flatulences et diarrhée, faiblesse et crampes d'estomac, faiblesse du foie et de la vésicule biliaire, goutte et rhumatismes ainsi qu'insomnie.
Ces propriétés positives ont également conduit à l'utilisation de la noix de muscade avec la coriandre et le cumin dans un mélange d'épices pour les articulations.

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Une pincée de sensualité - les épices comme aphrodisiaques !

Les épices sont : aphrodisiaques, séduisantes, réchauffantes, curatives, stimulantes pour la circulation sanguine, antioxydantes, savoureuses et tout simplement merveilleusement versatiles !

Au Moyen Âge, les épices étaient utilisées en premier lieu comme aphrodisiaques et comme remèdes, l'amour passe par l'estomac, c'est bien connu.

Un vieux proverbe dit qu'un bon cuisinier est aussi un bon médecin, et cela vaut aussi pour les choses de l'amour !

Les épices doivent leurs effets - aussi bien gustatifs que olfactifs - à leurs composants caractéristiques, principalement des huiles essentielles et des substances au goût prononcé.

Les propriétés aphrodisiaques des épices ne sont pas scientifiquement fondées, mais elles sont connues depuis longtemps :

L'effet de ce que l'on appelle les aphrodisiaques repose sur différents mécanismes.
Les nutriments concentrés comme les protéines ou les vitamines sont censés donner de la force et stimuler.
L'activité des reins et de la vessie est ainsi stimulée, ce qui a également un effet positif sur les organes sexuels.
D'autres ingrédients ont un effet stimulant sur la circulation sanguine, notamment au niveau des organes sexuels internes et externes.
D'autres encore sont censés apaiser les crispations physiques et mentales.
Les parfums de type phéromones préparent le subconscient au sexe et à l'érotisme.

Globalement, on peut dire qu'aucun des aphrodisiaques ne peut garantir une vie sexuelle épanouie. Cependant, le simple fait de célébrer le rituel ou l'application créera à coup sûr un environnement propice au plaisir sensuel, car en fin de compte, même la meilleure des herbes ne peut plus aider là où l'érotisme fait défaut.

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La table du Curry

Qu'est-ce qui vous vient à l'esprit à propos du curry ? Vous vous mettez en appétit ? Vous avez l'eau à la bouche ? Rien d'étonnant : les repas bien épicés peuvent générer de profonds sentiments de bonheur.

Bien qu'aucune recette de curry ne soit identique à une autre, elles ont toutes un point commun : la tradition. Que les recettes proviennent de restaurants, de vendeurs de rue, de ménages privés ou de livres de cuisine : Leurs traditions peuvent être retracées jusqu'à la préhistoire de l'Inde. En général, les Indiens appellent leurs plats par leur nom lorsqu'ils parlent dans leur langue. Ils font la différence entre les currys humides avec sauce et les currys secs, dans lesquels la sauce est fortement réduite, voire inexistante. C'est toutefois la définition britannique qui s'est imposée dans le monde entier, à savoir celle d'un mélange d'épices.

Les premiers Européens qui sont apparus en Inde à la fin du 15e siècle voulaient faire du commerce. Mais ils ont rapidement été séduits par la grande richesse des Indiens en épices, en tissus et en pierres précieuses et ont voulu conquérir le pays. Dans un premier temps, ils se sont toutefois occupés à se concurrencer. Plus tard, ce sont les Européens, et plus particulièrement les Anglais, qui ont permis aux plats indiens au curry de se répandre aussi bien en Orient qu'en Occident.

La poudre de curry est une invention britannique visant à imiter approximativement le goût des plats indiens. En fait, des mélanges similaires existent également en Inde, appelés garam masala dans le nord de l'Inde ou sambar prodi dans le sud du pays. Le mot tamoul kari signifie soupe ou sauce, et les Anglais en ont fait du curry.

Les mélanges indiens et anglais ont un point commun : Les deux ne contiennent pas de feuilles de curry. Les feuilles de curry sont peu connues en Europe, mais elles s'harmonisent parfaitement avec de nombreux plats de curry indiens. Elles dégagent un arôme de noix, d'agrumes et de fruits et s'utilisent de préférence fraîches.

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Les épices comme remède

Aux temps bibliques déjà, les épices étaient spéciales.

Les livres sacrés brahmaniques de l'Ayurveda vantent les mérites des mêmes épices pour le raffinement de la nourriture, pour la santé et à des fins cultuelles, épices que nous utilisons encore aujourd'hui quotidiennement.

Sous nos latitudes, l'effet des épices, et ce sans aucun effet secondaire néfaste pour notre santé, est souvent sous-estimé ou tout simplement méconnu.

Dans des pays comme l'Inde ou la Chine, en revanche, les épices ont une tradition millénaire en tant que remède.

Les épices peuvent prévenir de nombreuses maladies, guérir de petites maladies et même accompagner des maladies graves.

Malheureusement, au fil du temps, ce savoir parfois millénaire s'est de plus en plus perdu. Pourtant, il serait si simple de l'utiliser à notre époque, où les épices sont si bonnes et si peu chères que tout le monde peut les trouver partout.

Petit à petit, ce savoir ancestral sur les propriétés curatives des épices et herbes est enfin prouvé de manière scientifique, et l'une ou l'autre épice retrouve ainsi le chemin des pharmacies. Pourtant, il suffirait que nous, les Allemands paresseux en matière d'épices, car nous le sommes malheureusement, laissions simplement l'une ou l'autre épice se glisser dans notre casserole. Nous voyageons à travers le monde, mangeons oriental, indien, chinois, africain, etc., apprécions la diversité des épices de ces plats, mais de retour à la maison, tout est souvent terminé.

Les épices ne sont pas seulement bonnes pour la santé en général, mais aussi pour la tranquillité d'esprit.
Les clous de girofle, par exemple, ont un effet calmant et antidépresseur, le piment influence la bonne humeur et la vanille renforce et apaise le psychisme. Ceux qui aiment manger bien et sainement ne devraient en aucun cas renoncer aux épices.
De nombreuses épices, comme la cannelle et le curcuma, contiennent plus d'antioxydants que de nombreux légumes et fruits. Les myrtilles, par exemple, contiennent jusqu'à 50 fois moins d'antioxydants que les épices mentionnées. Les antioxydants peuvent offrir une protection contre la maladie d'Alzheimer, l'arthrose, le diabète, le cancer et les maladies cardiaques.

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Des trésors d'épices collectés

Saviez-vous que l'on fume des cigarettes au clou de girofle en Indonésie ? On dit qu'aujourd'hui encore, la plus grande partie de la récolte annuelle de clous de girofle est utilisée dans les cigarettes « Kretek ».

Chez nous, les clous de girofle sont utilisés comme un remède naturel sain contre les maux de dents, car ils ont un effet antibactérien et légèrement anesthésiant.
Autrefois, les exportateurs indonésiens apportaient aux importateurs locaux, en guise de cadeau d'accueil, un bateau confectionné à partir de clous de girofle. Un petit trésor qu'il est difficile de trouver aujourd'hui.

Une ancienne collection de récipients à épices en porcelaine de Hummel montre comment nos grands-parents conservaient les précieuses épices dans la cuisine.

D'anciens gabarits de marquage, des pinces à plomber, des grattoirs pour caisses et d'anciens fers de fermeture donnent un aperçu de l'époque où les épices étaient encore stockées et affinées dans la « Cité des Entrepôts ».

Des jeux de société ayant pour thème le commerce des épices sont joués dans le monde entier, et vous pouvez en admirer quelques-uns ici.

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Notre Station de dégustation

Nous espérons que cette visite vous a plu et que vous avez eu envie de goûter à l'une ou l'autre de ces épices.

Ici, dans notre station de dégustation, vous trouverez plus de 70 épices/mélanges différents de notre ligne d'épices maison. Qu'elles soient sucrées, fruitées, épicées ou âpres, il y en a pour tous les goûts.

Nous attachons une grande importance à la qualité de nos produits. Notre fournisseur est une entreprise qui, en tant que producteur et conditionneur d'épices et mélanges purs, naturels et de qualité supérieure, utilise exclusivement des matières premières naturelles pour nos produits finis.

Nos produits ne sont en aucun cas manipulés génétiquement, fumigés ou irradiés. Nous n'ajoutons pas non plus d'agents d'écoulement artificiels. Il peut en résulter une réaction hygroscopique tout à fait naturelle de nos articles, ce qui signifie que les articles peuvent absorber l'humidité de l'environnement, ce qui peut entraîner la formation de grumeaux. Cela ne constitue toutefois pas un problème. Nous sommes d'avis que chacun devrait pouvoir apprécier les épices telles que la nature nous les a données.

Dans notre petite mais belle boutique du musée, nous tenons à votre disposition une sélection d'épices, d'herbes, de livres, de recettes et de posters sur les épices.

Vous cherchez par exemple une gousse de vanille de Tahiti ou un véritable safran iranien directement de l'importateur ? Nous les avons également en vente, demandez à nos collaboratrices.
Si vous avez des questions ou des suggestions, n'hésitez pas à contacter les collaborateurs du musée des épices.

Une petite information pour finir : en Allemagne, la loi sur les denrées alimentaires est très stricte en ce qui concerne la qualité des épices. C'est une grande sécurité pour nos consommateurs.

J'espère que vous avez apprécié votre séjour chez nous. Vous souhaitez nous rendre visite à l'occasion d'un de nos nombreux événements ? Vous trouverez ici, au musée, un aperçu qui est également disponible sur notre site web : www.spicys.de

Merci de votre visite !